vendredi 30 octobre 2009

Soirée de l'Asso: J-7


Voici l'affiche et le tract que nous allons afficher/distribuer. Si vous avez 30 minutes de disponibles, pourquoi pas nous donner un petit coup de main pour décorer les rues de la Californie?
RDV: Dimanche 1 novembre devant "le Saxo" à 15h.

vendredi 23 octobre 2009

La Californie, un village dans la ville

Autour de la longue rue Dupont-des-Loges, découverte d’un îlot de bohème dont le nom reste lié à l’âge d’or des spéculateurs fonciers.

C‘est un quartier tranquille entre les quais et la rue Saint-Hélier, une île entre deux bras de Vilaine traversée par la rue Dupont des Loges. «Nous sommes ici dans un des seuls endroits de Rennes qui ne tire pas son nom d’un lieu-dit, mais d’un fait historique », témoigne Joël David, spécialiste des noms de rue pour la Ville de Rennes. «Avant que le chemin de fer n’arrive à Rennes en 1857, plusieurs tracés de ligne ont été étudiés. L’un d’entre eux traversait cet endroit pour descendre vers l’actuelle gare. Des propriétaires ont alors acheté des terrains ici pour spéculer. Ils souhaitaient y faire des entrepôts pour les wagons et attirer ainsi les industriels ». À la même époque, c’est la ruée vers l’or en Californie. «Le mythe du chercheur d’or qui spécule sur sa terre est passé par là, et par analogie le nom est resté ici.»

Le train passera finalement beaucoup plus bas : le quartier sera donc consacré aux habitations. En déambulant entre elles, on tombe devant l’intriguant hôtel Venezia. À peine la porte poussée, des oiseaux se mettent à chanter. « Ils souhaitent la bienvenue à tous les gens qui rentrent, et leurs disent au revoir quand ils s’en vont» explique dans un murmure Saleh Roueli, assis autour d’une table avec quelques amis. C’est lui qui tient la pension avec sa famille de-puis 1991. «On ne parle pas de quartier ici, on dit qu’on est dans notre petit village », précise-t-il. «On y croise surtout des étudiants, qui peuvent aller à pied aux Beaux-Arts ou à l’ESRA, l’école d’audiovisuel. En semaine, la présence du centre de formation en informatique du rectorat apporte du mouvement. Souvent on se retrouve entre voisins au Saxo pour voir des concerts ou chez Mamaï pour boire un verre. » Le week-end, leur lieu de sortie c’est plutôt le Scaramouche, derrière le TNB.

Autre particularité : de gros camions de blé passent également dans les petites rues pour livrer la minoterie, à cheval sur la rivière. Autour d’elle, certaines maisons à l’aspect parfois simple révèlent en cherchant des mosaïques signées Isidore Odorico, l’artiste italien très inspiré par l’Art Déco. C’est dans le quartier que vivait le célèbre mosaïste.

Jean Le Barvic. Cet article fut publié dans le n° 398 du Rennais en Décembre 2008
http://www.rennes.fr/index.php?id=82

samedi 17 octobre 2009

C'est officiel!





Voici le Journal Officiel daté du 10 octobre 2009.

vendredi 16 octobre 2009

Histoire de la Californie - 3e partie

Avant 1850, les terrains de la Californie étaient enclavés. L’accès se faisait depuis le faubourg Saint-Hélier par le chemin menant au moulin. En 1850, un pont de bois enjambant le canal des Murs, dans l'axe de la rue Toullier, est construit à l'initiative des propriétaires. Il relie les terrains à la promenade des Murs. Le prolongement du quai et le projet de construction d'une cale, face au port de Viarmes, incitent les propriétaires des terrains à se réserver ceux qui bordent la Vilaine. Au même moment, un premier réseau de voies est mis en place pour rentabiliser cet espace à vocation industrielle : un chemin de 8 m de large, parallèle au quai, aboutissant au coursier du moulin, dans l'axe de la rue Toullier (rue Dupont-des-Loges), une voie perpendiculaire joignant la rivière au moulin Saint-Hélier (rue Joseph-Sauveur).

Entre 1854 et 1861, le choix de l'emplacement de la gare sur les terrains de Lorette, la création de l'avenue de la Gare puis le comblement du canal des Murs achèvent le processus de connexion avec la ville. Cette suture, réglementée par plusieurs traités, aura pour conséquence l'abandon progressif du site par les industriels.

En 1869, Le plan de construction de l’amphithéâtre de l’école de médecine (actuelle DAU) montre les constructions, peu nombreuses, édifiées en bordure du quai de Richemont et de la rue Dupont-des-Loges. Y figure aussi le projet d'une voie traversant la prairie Saint-Georges et un chemin existant au sud.

En 1881, à la demande du maire de la ville et en réponse à la proposition de MM. Ferron et Hergault-Losinière, l'architecte communal Jean-Baptiste Martenot soumet des tracés pour l'ouverture de rues nouvelles, dans les terrains de la Californie.

En 1883, M. Hergault-Losinière sollicite à nouveau l'approbation du projet par le conseil municipal, dont il rappelle l'objectif social, dans un courrier de mai 1884. Dès 1884, M. Hergault-Losinière fait le rêve ambitieux de créer "une grande industrie pour la construction des wagons, pour la vente et le louage aux compagnies de chemins de fer", accompagnée de logements ouvriers, d'un lavoir et d'un établissement de bain.

En 1886, un nouveau projet est présenté par M. Brossault, propriétaire des terrains situés à l'est, comportant l'ouverture de 4 rues nouvelles. A cette date, le tracé de la rue à ouvrir entre la gare et la rue de Paris est à nouveau mis à l'étude. En 1888, suite à la proposition de M. Brossault, le prolongement de la rue Dupont-des-Loges jusqu'au boulevard Laënnec est accepté. En 1890, un lotissement ouvrier est créé qui s’étend progressivement sur les différents îlots formés par les bras de la Vilaine. La rue des Lavoirs est classée dans la voirie urbaine en 1902, et prend le nom de rue de Léon, en hommage à l'ancien maire de Rennes. L’extension du quartier s’achève en 1908 avec la construction du pont assurant la jonction avec le boulevard Laënnec. Cette même année, l'ensemble du réseau est classé dans la voirie urbaine, témoignant ainsi de l'intégration du quartier dans l'espace de la ville.

Peu après le développement d'un quartier résidentiel proche du Thabor (faubourg de Paris), le quartier de la Californie constitue un accroissement d'une autre nature, attestant du développement de l'activité industrielle dans la ville avec l'arrivée de la voie ferrée. Ce quartier, qui a su garder l'ambiance singulière liée à ses origines artisanales et industrielles, est exemplaire du mode d'extension du tissu urbain dans la deuxième moitié du 19e siècle, dont les phases successives sont liées au développement initial de l'industrie dans la ville.

L'abandon de la voie joignant la gare au faubourg de Paris aura eu pour conséquence la formation d'un espace fermé sur lui-même. L'architecture elle-même contribue à accentuer la dimension centripète de l'espace, qu'il s'agisse des nombreuses maisons d'entrepreneurs et d'artisans à l'ouest de la Vilaine, ou des petits immeubles mitoyens des rues H.Lucas, Léon, Dupont-des-Loges…

Remerciements: Anne-Claude Jaouen; les Archives municipales de Rennes

jeudi 15 octobre 2009

Petite annonce - Informatique

Unité centrale (boîtier moyen tour) :
• Carte mère Abit AV8
• Athlon 64 X2 Double Core 3800+
• Ram 1 Go DDR400
• HD : 160 Go SATA1
• Graveur IDE double couche
• Lecteur DVD IDE
• Carte vidéo GForce 7
• Lecteur cartes mémoires
• Lecteur de disquettes
• Boîtier Enermax
• Alimentation Tagan

Avec clavier et souris sans fils Microsoft, et imprimante couleur HP710C avec 2 cartouches couleur et NB (pas d'écran)

Avec Windows XP SP2 installé.
Parfait pour bureautique, internet, etc et jeux pas trop gourmands.

Prix: 210 €

Contactez Jean-Michel Auclair (jeanmi.auclair@club-internet.fr). Plus de details sur: http://www.leboncoin.fr/vi/71140731.htm?ca=6_s

mercredi 14 octobre 2009

Embellissons nos murs (2)






Voici quelques images d'hier du quartier St.Thérèse (rappel: Une membre de Bretagne vivante présentera de plus le programme lors de notre soirée de lancement, le 6 novembre prochain à 20h.):

samedi 10 octobre 2009

Embellissons nos murs

Découverte de l’opération et démonstration de plantation

Mardi 13 octobre à partir de 15h


Nous publions, ci-dessous, une invitation de la part de la Maison de la consommation et de l'environnement, Bretagne vivante et la Société d'horticulture d'Ille et Vilaine. Il s'agit de l'opération "Embellissons nos murs" qui à pour but de rendre nos rues plus belles et plus vertes. Si vous y êtes intéressé(e)s, merci d'envoyer un e-mail à l'asso afin d'organiser un départ groupé. Une membre de Bretagne vivante présentera de plus le programme lors de notre soirée de lancement, le 6 novembre prochain.

Ouverte à tous les rennais, l’opération « Embellissons nos murs » consiste à végétaliser les façades des maisons et des immeubles donnant sur la rue. Une manière à la fois simple et naturelle de modifier l’esthétique de la rue, de promouvoir la biodiversité sur les trottoirs de la ville, mais aussi de protéger les murs des tags et de la pluie. Pour végétaliser un mur, il suffit de solliciter l’accord des services municipaux qui viendront percer une bande de trottoir de 15 cm de large le long de la façade afin de laisser la place aux plantations :
roses trémières, asters, géraniums couvrants, digitales… mais aussi vigne vierge, lierre, jasmin ou chèvrefeuille…
Missionnés par la Ville de Rennes pour accompagner les particuliers dans leurs projets de végétalisation, Bretagne vivante, la Société d’horticulture et la Maison de la consommation et de l’environnement invite le grand public à une journée de découverte de l’opération et de démonstration de plantation en deux temps :
mardi 13 octobre 2009
15h : ballade-découverte des rues végétalisées du quartier Saint Thérèse
Rendez-vous à 15h sur la dalle de la gare sortie sud ou à 15h30 au 18 rue Albert de Mun
Durée : 1 heure 30
à partir de 17h : démonstration de plantation au 8 rue Jean Baptiste Barré chez des adhérents de la Société d’horticulture
Durée : jusqu’à la tombée de la nuit !
Gratuit et ouvert à tous – possibilité de rejoindre le groupe en cours de balade ou de plantation en fonction des horaires de chacun.

vendredi 9 octobre 2009

Histoire de la Californie - 2e partie

On commence à parler du quartier de la « Californie » à partir de la 2e moitié du 19e siècle.
Avant l’arrivée du chemin de fer à Rennes en 1857, plusieurs tracés ont été étudiés. L’un d’entre eux traversait cet endroit pour descendre vers l’actuelle gare. Des propriétaires y ont alors acheté des terrains pour spéculer. Ils souhaitaient y faire des entrepôts pour les wagons et ainsi attirer les industriels. Les nombreuses spéculations rappelaient celles des chercheurs d’or qui, à la même époque, tentaient de s’enrichir en Californie. Le train passera finalement beaucoup plus bas et le quartier sera finalement réservé aux habitations.
Les promoteurs du quartier : la ville de Rennes, Ferron, Hergault-Losinière, Brossault… L’architecte principal fut Jean-Baptiste Martenot (architecte communal).
Commentaire descriptif : Lotissement desservi par 4 rues de 12m de large (J.Sauveur, H.Lucas, Nominoë, de la Bourdonnaye). Les 110 lots occupent deux îlots baignés par le canal de dérivation du moulin Saint-Hélier au sud, et par la rivière de la Vilaine au nord.

mardi 6 octobre 2009

Petite annonce - Immo

Nous sommes a la recherche d'un appartement T3 en location pour décembre autour de 600 euros

si vous entendez parler de quelque chose...

merci cordialement

annelise et sylv1

E-mail: sylv1gas@hotmail.com

samedi 3 octobre 2009

La Vilaine empoisonée!


Pour certains qui ont lu l'édition de Ouest France datée de vendredi, 2 Octobre, vous aurez remarqué à la une, sans doute, l'article intitulé "Des bactéries empoisonnent la Vilaine à Rennes".
La suite d'article explique que la ville de Rennes, par mesure de précaution, a pris un arrêté d'interdiction des "activités nautiques entraînant un contact étroit avec l'eau" jusqu'à ce que de nouvelles analyses attestent d'un retour à la normale.
Alors que la baignade est interdite, nous doutons que beaucoup d'entre nous ont l'habitude de se mettre en maillots et de se baigner dans la Vilaine! Le canoë-kayak est également interdit.
Or, ce qui est inquiétant est que la ville a seulement annoncé hier cette mesure alors que le "bloom" de traînées verdâtres efflorescentes visibles dans la rivière a été remarqué il y a déjà 15 jours au moins (voir cliché prise par un riverain depuis son jardin le 15 septembre).
Alors, depuis cette date, certains riverains avec un jardin donnant sur la Vilaine ont été exposés à ce danger depuis quelques semaines déjà. Pourquoi ce retard de la part de la ville? Selon OF, ces cyanobactéries fortement concentrées "dégagent des substances toxiques dangereuses pour l'homme".
On en parlera davantage ainsi que de nos propres projets pour La Vilaine, lors de notre soirée, le 6 novembre.

Peter Harrison

vendredi 2 octobre 2009

Histoire de la Californie - 1ère partie

Extrait du courrier adressé au maire de Rennes par M. Hergault-Losinière. 17 mai 1884 (A. C. Rennes).

« Il s'agit de la Californie. Il y a là un terrain improductif qui ruine les acquéreurs et qui s'il était livré au commerce, à l'industrie et aux constructions, serait une source de richesse pour les habitants, d'impôts pour la ville et l'État. [...] mon rêve était de créer une grande industrie pour la construction des wagons, pour la vente et le louage aux compagnies de chemin de fer. [...] elle attirerait à Rennes des ouvriers. Des industriels qui augmenteraient les impôts et portant les revenus à la ville et à l´État. Rennes deviendrait alors la vraie capitale de la Bretagne.

Mon rêve serait de créer pour cette industrie une société coopérative et d´associer les ouvriers aux bénéfices. L´on pourrait leur construire des maisons et leur donner la possibilité pour amortissement de devenir propriétaire. Maison à un étage, un ménage au rez-de-chaussée, un ménage au premier avec entrée privative [...]

Dans ces chantiers on pourrait aussi établir en-dessous des moulins de Saint-Hélier, un lavoir en sous-sol, avec des réservoirs où les femmes pourraient laver comme dans un bateau. L´eau étant toujours renouvelable. Le soir, ces réservoirs pourraient servir de piscine pour bain de propreté »